Fosse septique ou microstation : quelles différences ?

Lorsqu’il s’agit d’assainissement non collectif, deux options se distinguent généralement : la fosse septique traditionnelle et la microstation d’épuration (s’il ne s’agit pas de résidence secondaire). Chacune de ces solutions présente des caractéristiques et des avantages spécifiques. Cependant, faire le bon choix dépend principalement de votre situation, de la nature de votre sol, de vos préoccupations environnementales et de votre budget. À travers cet article, nous allons chercher à comprendre l’utilité de ces deux systèmes et explorer les différences clés entre eux.

Comprendre les deux systèmes

Une fosse septique est un système d’assainissement simple et éprouvé qui a été utilisé pendant de nombreuses années. Elle fonctionne en recueillant les eaux usées dans une grande cuve enterrée où les matières solides se déposent au fond et se décomposent naturellement. Cependant, la fosse septique ne traite que partiellement les eaux usées et nécessite donc une étape de traitement supplémentaire, généralement un champ d’épuration, où les eaux sont déversées, filtrées et traitées davantage par le sol.

D’un autre côté, une microstation d’épuration est un système plus moderne qui offre un traitement plus complet des eaux usées. Elle utilise un processus biologique pour décomposer les matières solides et traiter les eaux usées à un niveau bien supérieur à celui d’une fosse septique. Les eaux traitées peuvent ensuite être rejetées directement dans l’environnement, sous réserve des réglementations locales.

Les différences clés entre fosse septique et microstation

1. Traitement des eaux usées

Une microstation d’épuration offre un niveau de traitement plus élevé qu’une fosse septique. Elle produit des eaux usées traitées de meilleure qualité qui peuvent être rejetées directement dans l’environnement, tandis que les eaux usées d’une fosse septique nécessitent un traitement supplémentaire.

2. différences de Taille et espace requis

Les microstations d’épuration sont généralement plus compactes que les fosses septiques. En effet, une fosse septique nécessite un espace supplémentaire pour le champ d’épuration. Cela fait des microstations une option attrayante pour les propriétés avec un espace limité

3. Coût

Généralement, une microstation d’épuration a un coût initial plus élevé que celui d’une fosse septique, car elle utilise une technologie plus avancée. Cependant, en raison de l’entretien moins fréquent et des frais de fonctionnement généralement plus faibles, le coût à long terme peut être comparable, voire inférieur, à celui d’une fosse septique.

4. Entretien

Une microstation d’épuration nécessite un entretien régulier pour garantir son bon fonctionnement. Cela peut impliquer des contrôles annuels de l’efficacité du traitement et de l’état des composants électriques et mécaniques. En revanche, une fosse septique a moins de pièces mobiles et peut nécessiter moins d’entretien, mais elle doit être vidangée régulièrement.

5. Impact environnemental

Les microstations d’épuration ont un impact environnemental généralement plus faible que les fosses septiques. Leur processus de traitement plus complet produit des eaux usées de meilleure qualité, ce qui réduit le risque de pollution.

La réglementation de l’installation de ces systèmes

La mise en place d’un système d’assainissement non collectif, qu’il s’agisse d’une fosse septique ou d’une microstation d’épuration, est soumise à des réglementations strictes en France. Ces réglementations visent à minimiser les risques environnementaux et sanitaires associés au traitement des eaux usées. Il est crucial de respecter ces réglementations pour assurer la conformité de votre installation. Pour en savoir plus à ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre article dédié aux réglementations sur l’assainissement : https://jmvterrassement.fr/2023/06/07/quelle-est-la-reglementation-pour-installer-un-systeme-dassainissement-non-collectif-chez-soi/

Pourquoi choisir JMV Terrassement pour votre projet d’assainissement ?

Chez JMV Terrassement, nous nous engageons à fournir des solutions d’assainissement non collectif adaptées aux besoins de chaque propriétaire dans le secteur Drôme/Ardèche. Notre équipe expérimentée vous aidera à comprendre les avantages et les inconvénients de chaque système, et vous guidera dans le choix de la solution la plus appropriée pour votre propriété et votre budget.

En outre, nous offrons un service complet, de l’installation à l’entretien régulier, garantissant ainsi que votre système d’assainissement fonctionne de manière optimale à tout moment. Avec JMV Terrassement, vous pouvez compter sur un service rapide, fiable et professionnel à chaque fois. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur nos services d’assainissement ! 

ASSAINISSEMENT COLLECTIF ET NON COLLECTIF _JMV TERRASSEMENT DROME

Quelle est la réglementation pour installer un système d’assainissement non collectif chez soi ?  

Si vous vivez en dehors d’une zone urbaine, votre habitation n’est probablement pas reliée à un système d’assainissement collectif. Dans ce cas, il est important de mettre en place un système d’assainissement non collectif (ANC) afin de traiter les eaux usées de votre propriété.
Néanmoins, avant de vous lancer dans l’installation d’un tel système, il est nécessaire de connaître la réglementation en vigueur pour éviter tout problème ultérieur. 

JMV Terrassement, expert dans l’installation ou la remise aux normes d’un système d’ANC, vous explique tout ce qu’il faut savoir sur la réglementation en vigueur de ces systèmes !

Qu’est-ce qu’un système d’assainissement non collectif ?

Avant de s’intéresser directement à la réglementation qui encadre l’installation d’un système d’assainissement non collectif, il est primordial de connaître en quoi consiste ce dernier. 

Un système d’ANC est donc un dispositif de traitement des eaux usées domestiques utilisé lorsqu’une maison n’est pas reliée à un réseau public d’assainissement. Le système comporte plusieurs éléments, tels qu’une fosse toutes eaux pour la collecte et le pré-traitement des eaux usées, un dispositif de traitement pour supprimer les polluants, et un dispositif d’évacuation des eaux traitées vers le sol.

Quelle est la réglementation pour l’installation d’un système d’assainissement non collectif ? 

L’installation d’un système d’assainissement non collectif est soumise à une réglementation stricte en France. En effet, la loi sur l’eau du 30 décembre 2006 et son décret d’application du 7 mars 2012 imposent des règles précises à respecter pour la conception, l’installation, l’entretien et la surveillance des systèmes d’assainissement non collectif. Voici donc les grandes étapes à suivre pour aboutir à l’installation de ce dernier.

Solliciter le Service Public d’Assainissement Non Collectif 

La première étape pour installer un système d’ANC sera de contacter le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif) de votre commune. Le SPANC a pour rôle de contrôler les installations d’assainissement non collectif existantes et de s’assurer du respect des règles en matière d’installation et de fonctionnement de ces systèmes. 

Le SPANC va alors vous demander de faire effectuer, par un bureau d’études de votre choix, une étude de sol pour en déterminer la nature, la perméabilité et la capacité d’absorption de l’eau. Celle-ci permettra aussi de définir le type de système d’assainissement à installer en fonction de la nature du sol. Ces types de systèmes sont divers et variés tels que les filtres compacts, les micro-stations d’épuration, les tranchées d’épandage, les fosses toutes eaux, etc. Ce choix du système dépendra de la capacité d’absorption du sol et du nombre d’habitants dans le logement.

Obtenir une autorisation administrative  

Une fois votre système choisi, il est primordial d’obtenir la validation de votre choix par le SPANC. Cette autorisation est ensuite délivrée sous certaines conditions, telles que le respect des normes de conception et de dimensionnement du système, l’implantation du dispositif dans un endroit adapté et conforme aux règles d’urbanisme, ainsi que le respect des distances minimales avec les sources d’eau potable et les habitations voisines. 

Faire appel à un professionnel agréé 

Une fois l’autorisation obtenue, vous allez devoir faire appel à un professionnel agréé pour l’installation de votre système d’assainissement non collectif. Ce professionnel doit être qualifié. Il doit également respecter les normes en vigueur pour la conception, l’installation et le suivi de votre système. Le SPANC sera tenu au courant de l’avancée des travaux par le professionnel et effectuera une visite de contrôle de l’installation avant le rebouchage, et pourra alors valider l’installation et donner la conformité.

Assurer un entretien régulier

Enfin, après l’installation de votre système d’assainissement non collectif, vous devez vous assurer de son entretien régulier. Par exemple, le propriétaire du logement devra effectuer la vidange de la fosse toutes eaux tous les quatre ans et la micro-station d’épuration tous les six mois. Il est également possible pour ce dernier d’établir un contrat d’entretien avec le professionnel qui a réalisé l’installation afin de garantir le bon fonctionnement de votre système.

Quelles sanctions en cas d’installation non conforme du système d’assainissement non collectif ? 

Tout d’abord, il faut savoir que la non-conformité d’un système d’assainissement non collectif peut provoquer des risques sanitaires et environnementaux importants, ainsi que des nuisances pour le voisinage. Il existe différentes sanctions permettant de réguler ces non-conformités dans l’installation d’un système d’assainissement non collectif. 

Les sanctions financières 

En cas de non-respect des normes, le propriétaire peut être soumis à des sanctions financières. En effet, les amendes peuvent aller jusqu’à 1 500 euros par jour d’infraction constatée, avec une limite de 10 000 euros au total. De plus, en cas de pollution avérée, le propriétaire peut être tenu pour responsable des dommages causés sur la santé et l’environnement du voisinage, et être condamné à payer des indemnités. Ces frais peuvent être soit sous forme d’une amende d’assainissement non conforme d’un montant de 75 000 euros, soit sous forme d’une peine d’emprisonnement de 2 ans. 

La sanction administrative 

Pour certains cas isolés, la mairie peut prendre une tout autre décision pour sanctionner la non-conformité de l’installation d’un système d’assainissement non collectif. En effet, celle-ci peut exiger l’installation d’un nouveau système individuel dès lors que celui déjà en place présente des risques sanitaires. De ce fait, conformément au code de la santé, la mairie peut décider la mise hors-service de votre dispositif existant pendant 2 ans à compter de l’ouverture du diagnostic technique établi par le SPANC au moment du contrôle.

Les coûts d’un assainissement non collectif non conforme 

En cas de non-conformité de votre système, voici les différents coûts à prévoir : 

–  Le contrôle du SPANC : entre 50 et 120€ de frais 

–  Mis en place du diagnostic technique d’assainissement : 150€ 

–  Réparation de lit d’épandage : 3 500€ 

–  Changement et installation du nouveau système d’assainissement non collectif : entre 10 000 et 15 000€ de frais

Ce que vous devez retenir 

En somme, l’installation d’un système d’assainissement non collectif est soumise à des règles strictes qui visent à protéger l’environnement et la santé publique. Il est important de se conformer à ces règles et de faire appel à un professionnel agréé pour réaliser les travaux, pour éviter toutes sanctions à votre encontre. L’entretien régulier du système est également obligatoire afin de garantir son bon fonctionnement. 

Vous avez besoin d’un professionnel agréé et qualifié pour réaliser l’installation de votre système d’assainissement non collectif chez vous ? Faites appel à JMV Terrassement, expert dans le domaine depuis plus de 20 ans. Notre équipe sera ravie de vous accompagner dans votre projet et mettra tout en œuvre pour répondre à vos attentes.